Lloyd loom, une philosophie
1917. L’entrepreneur américain Marshall Burns Lloyd met au point une méthode qui consiste à enrouler du papier kraft autour d’un fil de fer. Ces fils de papier sont ensuite tissés, tout comme des tissus, pour permettre la fabrication de nattes. Cette méthode produit un tressage fin et régulier ressemblant au rotin, souple et résistant. Lloyd donne à sa découverte le nom de “Lloyd Loom”, la légende est née.
Il n’y avait qu’un petit pas jusqu’à la production de meubles dès que la méthode de fabrication ait été perfectionnée. Le succès fracassant dû à la technique et aux styles des collections fit du Lloyd Loom un mobilier très répandu que l’on retrouvait dans les belles demeures, les hôtels, restaurants, luxueux paquebots et même Zeppelins de l’époque.
Aujourd’hui encore, Vincent Sheppard reste fidèle à la tradition du Lloyd Loom en réinterprétant l’héritage des meubles en papier tissé. Style que l’on retrouve dans la diversité des collections, tantôt classiques tantôt contemporaines.En préambule à l’été, la Galerie Jamault de Paris consacre une exposition à l’artiste Jean Pierson jusqu’au 15 juillet 2012. A l’issue de l’exposition les toiles seront exposées dans la nouvelle galerie Jamault rétaise située à Ars en Ré .
Artiste peintre de l’art de vivre…
Rompu à la technique de la peinture à l’huile, Jean Pierson exprime sur la toile, depuis plus de vingt ans sa trilogie du bonheur : la mer, le soleil et l’ombre protectrice. Sous le soleil écrasant, une maison plantée dans le sable, un pas de porte ouvert sur la mer, une terrasse ombragée, un riad marocain, où d’ailleurs, peu importe, la douceur de vivre toujours. Une peinture libre et colorée qui donne à rêver, à se poser là en douceur, entre ombre et lumière. Ses tableaux ne sont pas sans évoquer les voyages, sans doute du fait de ses racines, lui qui est issu d’une mère née au Congo, d’un père né à Alger et dont la femme est Capverdienne.
Sa peinture agit comme un rayon de soleil sur le moral…
Point de tours à échafauder, Jean Pierson est loin d’être un artiste torturé. Il se définit davantage comme un rêveur contemplatif et aime à dire que sa peinture est «décorative». Elle est, en fait, bien plus que ça, elle agit comme un rayon de soleil sur le moral de tout un chacun, une cure de bonheur et d’hédonisme, faite de tranquillité, de repas et de siestes. Un univers paisible, simple et poétique, où le temps se suspend.
Il ouvre ainsi portes et fenêtres sur une atmosphère ensoleillée vacancière et estivale qui invite le visiteur à rêver, à jouir d’une certaine douceur de vivre.